Le lieutenant Emmanuel Munnier a organisé à l'intention des élus cernéens une visite détaillée de la caserne des pompiers, afin de leur permettre d'apprécier le travail des volontaires. Des hommes pour qui éteindre un incendie, désincarcérer un blessé de sa voiture ou simplement sauver un chat perché trop haut est une véritable passion. Les visiteurs, répartis en petits groupes, guidés par un pompier, ont passé en revue tous les véhicules du centre de secours : la grande échelle, le véhicule de secours ou encore la cellule d'assistance respiratoire, la seule pour tout le Haut Rhin, qui permet aux pompiers en intervention sur un sinistre produisant beaucoup de fumée toxique, de ne jamais tomber en panne d'air. Le dernier véhicule présenté était l'impressionnant camion tout terrain de 220 CV spécialisé pour les feux de forêt, réceptionné par le centre fin juillet de cette année.
Appel aux jeunes
« Être pompier volontaire aujourd'hui suppose une formation permanente, un haut niveau technique et des spécialisations. Il faut aussi s'adapter aux nouveaux risques engendrés par le progrès technique. Être pompier demande une grande motivation. Il faut savoir intervenir sur un incendie, sur un accident de la route, sécuriser d'éventuelles fuites de gaz, pomper en cas d'inondation. Il faut savoir attraper un chien dangereux, un taureau échappé ou même un python égaré. Être pompier, c'est une vocation et nous avons besoin de jeunes prêts à sauver des vies » expliquait le commandant Mazayczyk, chef du groupement, dont les bureaux sont à Cernay.
Stage pratique
Les élus ont aussi eu la possibilité de manier les extincteurs, ce qui n'est pas aussi simple qu'il y paraît, et d'enfiler la lourde tenue des pompiers avec assistance respiratoire. Ainsi harnachés, ils ont pu essayer d'éteindre, à l'aide d'une lance à incendie elle aussi très lourde, un feu préparé et entretenu pour les démonstrations. Tous les élus présents ont été unanimes pour saluer la qualité du travail des pompiers, leur détermination, leur engagement et leur motivation. Les voir à l'oeuvre, savoir qu'il leur faut huit minutes maximum entre le déclenchement de l'alerte et l'arrivée sur le lieu d'un sinistre, est rassurant. Reste à assurer la relève en suscitant de nouvelles vocations…